lundi 12 octobre 2015

Le film de boxe



Errol Flynn dans Gentleman Jim
La boxe est un sport remarquable pour le cinéphile en ce qu’il est le seul sport que s'est réellement approprié le cinéma.
Le cinéma, en effet, y a vu l'occasion ou bien de filmer les matchs eux-mêmes (on pense au burlesque irrésistible de Chaplin) ou bien d'y raccorder une allégorie sociale forte. Le boxeur, par ses victoires ou ses défaites, gagne une place dans la société, ou la perd ; prend une revanche sur la société, ou s'écroule ; montre sa valeur morale, ou sa corruption. Le thème du héros qui se hisse à la force des poings, depuis les bas-fonds de son quartier jusqu’au fait de la gloire, rejoint complètement l’imaginaire américain du self-made man et de la revanche sur la fatalité, fatalité qui peut être familiale ou sociale et qu’il subissait jusqu’alors.

Paul Newman dans Marqué par la haine
Plus encore que le nombre de films ou que leur permanence tout au long de l’histoire du cinéma, c’est la qualité des films – réalisés par de très grands réalisateurs – qui impressionne.

Si l'on devait dégager quelques films sur la boxe, au-dessus de tous les autres :
Les Lumières de la ville (C. Chaplin, 1931) (la légendaire séquence du match de boxe)
Gentleman Jim (R. Walsh, 1942)
Nous avons gagné ce soir (R. Wise, 1949)
Fat City (J. Huston, 1972)
Raging Bull (M. Scorsese, 1980)

Stacy Keach dans Fat City

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