vendredi 13 octobre 2017

Breaking the Waves (L. von Trier, 1996)




Film coup de poing, empli à la fois de lyrisme et d’images tantôt dures et tantôt vibrantes. Le film ne suit pas les préceptes du Dogme (plusieurs éléments seulement sont présents), mais on retrouve malgré tout une manière de filmer typique et Breaking The Waves est une des réussites les plus éclatantes du cinéma danois de la période.
L’histoire est simple, sur cette île écrasée de puritanisme, avec Bess qui s’en extirpe tant bien que mal par cet amour fou pour Jan. L'interprétation d'Emily Watson est fantastique.


On s’attardera sur la puissance visuelle du film, avec ses images magnétiques, rêches ou splendides, et cette caméra qui bouge sans cesse et qui nous jette au cœur de chaque scène, aux côtés des personnages. On glosera moins, en revanche, de la morale provocante et étouffante, avec cette exaltation de l’amour humain (pour son mari handicapé, Bess se sacrifie corps et âme), scandée, de façon tout aussi provocante mais miraculeuse, par les cloches finales dans le ciel.


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