lundi 9 mars 2015

Fast and Furious (The Fast And The Furious de R. Cohen, 2001)



Fast and Furoius Rob Cohen

Ce film est à l’origine d’une série de films parmi les plus rentables de l’histoire. Pourtant on reste sidéré : le film est étonnamment stupide, le scénario est vide de sens, les personnages sont caricaturaux. Les courses de voiture, pour qui aime ce sport, sont filmées de façon tout à fait ridicule.
On a bien des critiques à formuler sur les principales séries qui se répandent dans les cinémas (Harry Potter, Avengers, Star Wars, etc.), mais enfin, au-delà des reproches, chacune a son intérêt, son mérite. Ici rien de tout cela. C'est le blockbuster dans le plus mauvais sens du terme.
On ne saurait donner tort aux producteurs d’exploiter à fond un filon qui rapporte tant, mais on tient là, sans doute, le rapport qualité/succès le plus bas. On peut également s'interroger sur ce que pensent les producteurs du public cible de ce genre de film :



Aux antipodes, pour qui aime les runs en ligne droite en écrasant à fond l’accélérateur (sport fin et intelligent s’il en est), on recommande le quasi-expérimental Macadam à deux voies de Monte Hellman ou encore Point limite zéro de Richard C. Sarafian. Mais, avec ces deux exemples, par rapport à un blockbuster exécrable comme Fast and furious, on est sur une autre planète.

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