jeudi 26 octobre 2017

Napoléon (A. Gance, 1927)




Avec une ambition immense, Abel Gance s’attaque à son projet de Napoléon. Avec de gros moyens et des idées sans limites, il se lance dans un tournage d’une liberté extraordinaire et le film  regorge d’innovations, de jeux de caméra, de cadrages, de surimpressions ou d’idées de montages détonants. Gance eut même le projet de réaliser son film en « polyvision » c’est-à-dire en projetant sur 3 écrans en même temps (1 central et 2 latéraux). Son idée était que le spectateur soit le plus acteur possible du film en l'immergeant au maximum dans celui-ci.


Du fait de nombreuses dégradations/restaurations, le résultat visible aujourd’hui n’est qu’une version sans doute assez éloignée de l’idée de Gance, mais l’ensemble (les deux premières heures surtout) a un souffle épique indéniable avec une inventivité narrative et visuelle permanente. On notera aussi l'interprétation remarquable d'Albert Dieudonné qui a donné au cinéma une image de référence pour Napoléon.


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