mardi 17 octobre 2017

Diamants sur canapé (Breakfast at Tiffany's de B. Edwards, 1961)




Cette comédie de Blake Edwards, assez éloignée du burlesque pur vers lequel il connaîtra de grands succès (La Panthère ou The Party), est toute entière marquée par la silhouette fine de Audrey Hepburn, avec son fume-cigarette et ses gants noirs, toute de grâce fragile et de pétillance. Elle incarne parfaitement la virevoltante et fragile Holly Golightly, qui rêve d’amour et d’argent et qui fait vibrer tout son immeuble. Décalée, excentrique, mais aussi terriblement malheureuse derrière ses déclarations de bonheur, Holly devient, par le film de Blake Edwards, une image inoubliable.


Edwards, dès lors qu’il a trouvé l’actrice parfaite, se concentre sur elle et filme sans cesse Holly, avec tout son petit monde autour d’elle, Paul Varjak n’étant qu’un relais pour le spectateur.
On regrettera la scène finale, concession hollywoodienne éloignée de la fin imaginée par Truman Capote dans son roman.

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