jeudi 10 août 2017

La Grande Muraille (The Great Wall de Z. Yimou, 2016)




Gros blockbuster rempli de vide, La Grande Muraille est un exemple de cinéma fast-food qui ne ment pas : il promet peu et donne peu.
Les 150 millions de dollars de budget sont engloutis dans des effets spéciaux en veux-tu en voilà. De gros monstres verts qui attaquent à tout va, une star (Matt Damon) qui vient cachetonner, une jeune fille mimi qui joue au général (il faut de la foi pour l’imaginer en chef militaire !) et voilà le travail. Nul besoin d’un scénario, semble-t-il, nul besoin de surprendre les spectateurs. Lui mettre plein les yeux de ce que, sans doute, il est venu chercher : des exploits improbables d’un super-héros improbable contre des monstres tout aussi improbables.

Mais toute cette grosse machine est rentable : les producteurs, qui visent le marché mondial (et chinois en particulier) auraient tort de se gêner ! Producteurs dont on n’ignore pas ce qu’ils pensent du public cible :


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