mardi 22 août 2017

La Cicatrice intérieure (P. Garrel, 1972)




Film incantatoire, allégorique et mystérieux, La Cicatrice intérieure s’apparente à une sorte d’expérience filmique.
Dépouillé de toute narration, le film est composé de longs plans-séquences, situés hors du temps, et hors du monde même, tant que possible : on évolue dans un univers minéral, depuis le blanc du désert salé jusqu’au noir des roches volcaniques. On ne cherchera guère à raccorder tout cela. On suivra ces multiples images du monde, avec différentes allégories ou encore les cinq éléments qui traversent le film.


Philippe Garrel cherche à fixer l’instant, le moment présent (tout cela se tourne en une seule prise, dans une démarche très « sensori-créatrice »). Le film se veut envoûtant mais il apparaît aujourd’hui terriblement daté (malgré son dépouillement extrême, ce qui est un comble). La musique notamment (chantée par l’actrice Nico, qui interprète le rôle principal féminin dans le film) fait très underground années 70.

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