mardi 30 mai 2017

Logan (J. Mangold, 2017)





Énième film de mutants-X-men-super-héros, qui reprend les personnages et les recettes précédentes. Mais comme tout ce petit monde commence à s’essouffler (et les acteurs à se lasser), les scénaristes, après avoir exploré les jeunesses des personnages à travers différents préquels, se tournent maintenant vers leur vieillesse, quoi de plus naturel. L’histoire, au ton dans un premier temps crépusculaire, est donc située de façon originale dans un futur proche et elle montre nos héros bien peu fringants. Le début est, au niveau de cette ambiance de fin de règne, assez réussi, avec un Logan boitillant et un Charles Xavier vieillard, le tout dans une ambiance sombre et abandonnée.
Mais, très vite, la machine se grippe et l’idée qui sert de ressort au film (des petits mutants sont élevés pour devenir de joyeux soldats) tourne à la catastrophe ridicule. Lorsque l’on voit Logan affublé d’une fille qui a les mêmes attributs que son père, on sent bien que la franchise est au bout du rouleau et qu’elle tourne à vide.
Pour le reste, Logan a tout de la bonne boucherie hollywoodienne : on découvre ici, plus que dans les autres opus, le contre-champ des coups de griffes de Wolverine. Les faiseurs d’effets spéciaux sont aux anges et les lacérations, perforations et autres découpages vont bon train.

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