jeudi 4 février 2016

Chérie, je me sens rajeunir (Monkey Business de H. Hawks, 1952)




Comédie de Howard Hawks qui flirte vers la science-fiction et devient franchement loufoque. On peut regretter cette exagération (exagération que l’on retrouve, par exemple, dans L’Impossible Monsieur bébé) même si Hawks mène tambour battant son film, avec sa maîtrise habituelle.
Il faut remarquer comment, dans le propos de Hawks, l’enfance est mère de toutes les bêtises et de tous les abrutissements. Ici, retomber en enfance c’est redevenir complètement sot et inconséquent. Cette réduction, qui est certes la vis comique du scénario, laisse un peu songeur.


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