lundi 6 avril 2015

Le Champion (Champion de M. Robson, 1949)



Film assez conventionnel, mais la fin est réussie. Il reprend une trame bien connue : lors d'un combat de boxe amateur un quidam gagne quelques dollars pour remplacer un adversaire absent. Le gaillard encaisse bien et a du punch, il n'en faut pas plus pour qu'il se mette réellement à la boxe.
Le jeu très expressif de K. Douglas incarne très bien le boxeur et son personnage assez caricatural dans une première partie du film prend une certaine épaisseur dramatique qui accompagne la noirceur de ton que l'on ressent finalement.

Faire sortir de la misère un pauvre type, c'est le rôle habituel de la boxe dans les films américains, qu'il y ait un échec ou une victoire à la fin. Selon les cas la boxe sert alors de révélateur positif (par exemple dans Marqué par la haine) ou de révélateur négatif des particularités de chacun. Ici l'individualisme jusqu'au-boutiste du personnage lui permet de gravir un à un tous les échelons du succès (au prix de trahison, d'égoïsme, etc.) avant, finalement, d'avoir raison de lui.


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