mardi 12 novembre 2013

Sept jours en mai (Seven Days in May de J. Frankenheimer, 1964)




Bon film de Frankenheimer, qui déploie avec habileté un complot visant à renverser la présidence des États-Unis. Loin du manichéisme, le scénario fait hésiter longtemps le spectateur, en s’appuyant sur deux intégrités d’acteurs (Burt Lancaster et Kirk Douglas, dont les personnages, d’abord côte à côte, se retrouvent progressivement face à face) qui s’opposent à la personnalité retorse du président.
Frankenheimer, d’abord dans Un crime dans la tête, puis ici, avec 7 jours en mai, lance avant l’heure la mode des films de complot, mode qui fera florès 10 ans plus tard à partir du Watergate (avec par exemple À cause d’un assassinat ou Les Hommes du président de Alan Pakula ou Les Trois jours du Condor de Sidney Pollack).


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