lundi 7 octobre 2013

Le Plus sauvage d'entre tous (Hud de M. Ritt, 1963)




Évocation d’une opposition père/fils, Le Plus sauvage d’entre tous s’accroche à la personnalité sanguine de Hud (très bon Paul Newman) comme détonateur du fossé entre la génération du père et celle du fils.
Mais le film est assez décevant, l’opposition entre les deux est frontale et assez simple, même si le scénario tente de complexifier les choses avec un autre fils disparu, celui que le père aimait. Mais cela reste sans grande surprise.
Par ailleurs le scénario ne nous aide pas : si l’on comprend que le père soit attaché à son ranch et qu’il refuse d’arnaquer les éleveurs de la région en vendant des bêtes malades, on comprend mal que, une fois les bêtes abattues par nécessité vétérinaire, il refuse de creuser la terre pour y trouver du pétrole. La fatalité s’étant abattue sur le ranch, il n’y a plus guère d’objections à se tourner vers des forages. Pour le coup la colère du fils – perpétuelle colère, comme faisant partie de lui-même – devient tout à fait justifiée.


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