vendredi 26 avril 2013

Le Bon, la Brute et le Cinglé (Joheun nom, Nappeun nom, Isanghan nom de J. Kim, 2008)




Kim Jee-Woon s’amuse avec ce remake détonant du célèbre film de Sergio Leone. Si l’idée est très originale – puisque voilà un western transposé en Asie –, le film reprend les grandes lignes du Bon, la brute et le truand : trois compères qui se tournent autour, une chasse au trésor, la petite histoire qui rencontre la grande (ici l’occupation de la Mandchourie par le Japon avec les Coréens au milieu). Comme chez Leone, le film en rajoute côté humour en confiant à un personnage (ici le truand, là le cinglé) le rôle de vis comique efficace. Et Kim se fait plaisir avec un style exubérant, qui affiche sa virtuosité et qui en rajoute sans cesse.



Si certains moments sont savoureux, l’accumulation de tant de mouvements, de furie, de pétarades – quand bien même tout cela est au second degré – épuise un peu. C’est que toute cette sarabande, au lieu de monter crescendo pour aller vers un climax final (comme c’est le cas dans le film original), apparaît davantage comme une accumulation incessante de morceaux de bravoure.



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